Un nouvel espoir après l’attentat

Noël 2011: une voiture explosait devant l’église de Madalla, changeant radicalement la vie de nombreux chrétiens. Plusieurs dizaines d’entre eux ont été blessés. CSI prend en charge les frais médicaux et aide les victimes à retrouver une vie normale. Le Père Michael, un prêtre nigérian, nous parlera de cette mission lors de la Journée CSI à Lausanne.

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Il y a bientôt trois ans, la vie de Marta a été bouleversée. Cette jeune fille de 14 ans s’était rendue à l’église avec son frère cadet, Kingsley, pour assister à la messe de Noël à Madalla. Alors que les fidèles quittaient l’église Sainte-Thérèse à l’issue du service, une bombe explosait. Un kamikaze de «Boko Haram» – un groupe terroriste extrémiste islamiste qui poursuit jusqu’au sang les chrétiens nigérians – était venu faire exploser devant l’église sa voiture chargée d’explosifs, entraînant 47 personnes avec lui dans la mort.  Marta et Kingsley survivent, mais ils sont blessés. Le bras de Kingsley et le visage de Marta sont touchés. Les yeux de la jeune fille enflent tellement qu’elle ne voit presque plus. Leurs douleurs sont terribles.  Début 2013, une équipe de CSI se rend pour la première fois à Madalla pour rendre visite aux victimes de l’attentat. Même si plus d’un an s’est écoulé depuis les faits, de nombreuses victimes souffrent encore de leurs blessures qui n’ont pas été soignées correctement. CSI débloque des fonds pour l’aide d’urgence, au grand soulagement du Père Michael, que l’évêque de Mina a chargé de prendre en charge les victimes de «Boko Haram». CSI et le prêtre dressent la liste des victimes et élaborent un plan pour permettre une prise en charge adéquate.

Marta et Lucy remercient CSI

Pour Marta, cette intervention fait la différence: elle peut enfin se rendre à l’hôpital! Ses blessures se résorbent rapidement, la douleur diminue et la jeune fille retrouve la vue. Âgée aujourd’hui de 17 ans, elle est venue avec sa mère pour remercier l’équipe de CSI pour son aide. «Je dis merci à Dieu, s’exclame-t-elle. Transmettez aussi nos remerciements aux donateurs.» Grièvement blessée à la tête lors de l’attentat à la bombe, Lucy Unyi ne voit presque plus de l’œil gauche et son ouïe est fortement altérée d’un côté. Elle a en outre perdu la jambe gauche. Certes, elle a une prothèse, mais elle ne sait pas bien s’en servir. Lucy craint que sa jambe l’empêche de s’enfuir si «Boko Haram» revient. «Il n’est pas facile de vivre avec une seule jambe», témoigne cette femme traumatisée.  Lucy reçoit de CSI une aide financière qui lui permet d’ouvrir un petit magasin où elle vend du kérosène et du bois de chauffage. «Je vis de ce que vous m’avez donné, dit-elle. Merci d’avoir pensé à nous et d’être venus ici. Je remercie Dieu qui a permis que vous existiez.»   

Benjamin Doberstein | Luise Fast


Franco Majok à la télévision

L’enlèvement de plus de 270 écolières en avril 2014 a attiré l’attention des médias du monde entier sur «Boko Haram», un groupe terroriste islamiste. Réunies autour du slogan #bringbackourgirls, des milliers de personnes ont réclamé la libération des jeunes filles. Dans ce contexte, notre coordinateur de mission Franco Majok a été très sollicité pour des interviews. Il est apparu deux fois à la télévision. Depuis début 2013, il est responsable de la mission de CSI au Nigéria. Fox News, émission du 8 mai 2014

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