06 décembre 2017

Un soutien économique pour les survivants de l’attaque à la bombe

CSI accorde depuis quatre ans un soutien économique aux chrétiens nigérians qui ont survécu à l’attentat perpétré contre une église de Madalla le jour de Noël 2011. Plusieurs d’entre eux vont ainsi pouvoir poursuivre de façon autonome leur nouvelle activité commerciale.

Benneth Ejimbe avec sa fille Rita. (csi)

L’attentat-suicide est survenu il y a six ans au cours du service de Noël à l’église Sainte-Thérèse de Madalla, une ville située à 30 kilomètres de la capitale Abuja.

Un terroriste de la milice Boko Haram roule jusque devant le porche de l’église avec une voiture bourrée d’explosif ; finalement arrêté par les gardiens, il peut néanmoins enclencher sa bombe et entraîner environ 45 fidèles dans la mort. Plusieurs dizaines d’autres personnes sont blessées, en partie grièvement, et la douleur est infinie pour les rescapés qui ont perdu des proches.

CSI a accordé un financement de départ pour une petite entreprise à plusieurs personnes touchées par cet attentat, comme Benneth Ejimbe. À cause de ses blessures, Benneth a perdu son travail, mais grâce à l’aide de CSI, il a pu ouvrir une échoppe où il vend des habits et où il offre un service de nettoyage. Après des débuts difficiles à cause des problèmes de place, il a pu s’installer dans un plus grand local. Maintenant, son activité dégage assez de bénéfice pour qu’il puisse nourrir sa famille. Benneth est un homme d’affaires passionné, actif dans le domaine du textile, comme son père l’a été avant lui : « Je suis très reconnaissant pour votre aide : CSI m’a permis de louer un local plus grand. J’ai même pu acheter une génératrice, un déshumidificateur et un réfrigérateur pour vendre des boissons. » Pour couronner ce succès, Benneth peut compter sur l’aide que lui apporte sa fille Rita lorsqu’elle n’est pas à l’école.

Les représentants de CSI Franco Majok et Joël Veldkamp ont visité d’autres survivants de l’attentat. Grâce au soutien de CSI, plusieurs d’entre eux ont pu se lancer dans diverses petites activités commerciales. Nous les avons déjà présentés dans des éditions antérieures du bulletin.

Chioma Dike (commerce d’huile de palme) | « Je dois lutter pour faire des affaires, mais sans CSI je ne m’en serais pas si bien sorti. Merci de tout cœur pour votre aide ! »

Justina Uche (commerce de bois de feu et de charbon de bois, avec son mari Joseph et sa fille Josephine) | « Mon petit revenu nous aide à nourrir notre famille de quatre enfants. Merci à CSI ! Avoir pu devenir encore deux fois maman après l’attentat est un miracle pour moi. »

Maria Odobougo (atelier de couture) | Sa jambe gauche a été gravement blessée ; grâce à l’aide financière de CSI, elle a pu être opérée et sauvée de l’amputation : « Ma jambe se porte mieux. Grâce à CSI, j’ai pu acheter des médicaments et ouvrir mon propre atelier de couture. Cela me permet d’avoir assez d’argent pour vivre. »

Mary Ejimofor (magasin d’électricité, avec ses enfants Efniah Pious et Obyjoma Rafale) | « Mon commerce se développe toujours mieux. Sans l’aide de CSI, je n’aurais pas pu ouvrir mon échoppe. Je remercie Dieu pour votre soutien. »

Mercy Agbo (élevage de poules, avec son mari Ademdor et son fils John) | « Grâce à CSI, j’ai pu acheter un grand lopin de terre pour élever des poules. J’aimerais encore agrandir mon élevage. Mes enfants se portent mieux aujourd’hui et je sais que Dieu est plus fort que Boko Haram. Merci pour votre aide. »

Reto Baliarda

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