Communiqué de presse | À l’occasion de la première journée de commémoration de l’ONU du 22 août, CSI lance un nouveau site internet sur la violence religieuse au Nigéria

Le 28 mai 2019, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé une nouvelle journée de commémoration : le 22 août, « Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions ». – CSI consacre un nouveau site internet aux victimes de la violence au Nigéria ; aucun pays au monde n’a eu autant de chrétiens tués à cause de leur foi au cours des dernières années.

Des enfants chrétiens dans un camp de réfugiés catholique à Maiduguri dans l’État fédéré de Borno (nord-est du Nigéria). Ils ont dû fuir la violence de la milice terroriste islamiste Boko Haram. (Août 2017) (csi)

Dans la résolution de l’ONU, A/RES/73/296, du 28 mai 2019 avec laquelle l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 22 août « Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violence en raison de leur religion ou de leurs convictions », on peut lire : « L’Assemblée générale, […] vivement préoccupée par le fait que des personnes […] continuent d’être visées par des manifestations d’intolérance et des actes de violence en raison de leur religion ou de leurs convictions, et que ces agissements sont de plus en plus nombreux et de plus en plus graves. »  

CSI applaudit la résolution de l’ONU – et exige des actes

L’organisation de défense des droits de l’homme Christian Solidarité International (CSI) salue la proclamation de la nouvelle journée de commémoration des victimes de la violence religieuse. Mais cela ne suffit pas : « Des actes doivent maintenant suivre immédiatement ces paroles méritoires, déclare le Dr John Eibner, directeur de CSI. Notamment au Nigéria, la communauté internationale ne peut plus se contenter d’observer. » Au cours des dernières années, des dizaines de milliers de personnes ont laissé leur vie lors d’attaques à motif religieux. Actuellement, trois millions de Nigérians sont en fuite. 

« La question de la violence religieuse au Nigéria est beaucoup plus complexe que les présentations fortement simplifiées excluant la religion, présentations actuellement très répandues, explique M. John Eibner. Souvent, ces explications dressent le portrait de Boko Haram au nord-est du Nigéria comme étant une bande terroriste isolée en fuite et de la violence très répandue des Peuls au centre du Nigéria comme étant simplement un conflit local entre nomades et agriculteurs. »

Le nouveau site internet met au centre l’aspect religieux des attaques

Pour bien comprendre la violence qui dégénère au Nigéria, l’aspect religieux est central. CSI évoque ceci sur son nouveau site en anglais www.nigeria-report.org. Ce site rassemble des articles importants des médias internationaux, mentionne des sites internet et rapports utiles, donne une voix aux victimes et une plateforme à des intellectuels de premier plan (souvent nigérians) où ces derniers peuvent présenter des solutions possibles. À ce jour, six invités ont écrit leur contribution : Chinedu Ike, la baronne Caroline Cox, Onyemaechi F. O. Ogbunwezeh, sœur Mary Rose-Claret Ogbuehi, Mgr Obiora Ike et Hassan John.

M. Eibner avertit : « Depuis longtemps, la violence religieuse croissante ne menace plus que le Nigéria même, mais aussi les pays voisins. Le manque de volonté ou l’incapacité de l’armée nigériane de contrer la violence religieuse ouvre toutes grandes les portes aux réseaux terroristes internationaux… aussi pour des activités chez nous. Nous devons agir maintenant ! »

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